DANSE : Le Sacre

Le Sacre

DANSE

VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024 – 20H30 – ERMITAGE-COMPOSTELLE
Durée : 1h
Tarif: Cat. A

  • Chorégraphie et mise en scène: Blanca Li, avec six danseurs de la compagnie.
  • Sur une musique enregistrée de Zoltán Kodály et Igor Stravinsky.
  • Production : Calentito – Compagnie Blanca Li
  • Chorégraphie et mise en scène: Blanca Li Costumes : Laurent Mercier
  • Création lumières : Pascal Laajili. Sur une musique enregistrée (orchestre non défini à la date d’impression de la plaquette)
  • La chorégraphie est une adaptation pour 6 danseurs de celle créée pour 18 danseurs en avril 2024, exclusivement pour le Festival Cadences.

Le Sacre du printemps de Stravinski est une partition phare de la modernité, une œuvre clé dans son retentissement artistique, que ce soit chez les musiciens ou chez les chorégraphes. 111 ans après sa création mémorable, Blanca Li en a proposé une nouvelle relecture en avril 2024.

Exceptionnellement pour le festival Cadences, elle adaptera cette chorégraphie avec 6 des 18 danseurs initiaux.

La création initiale du Sacre du Printemps, au Théâtre des Champs- Élysées en 1913, est un mémorable scandale : applaudissements, hurlements et sifflets du public couvrent presque l’immense orchestre convoqué par Stravinski ; le chef Pierre Monteux tente de garder la cadence, tandis que depuis les coulisses, debout sur une chaise, Vaslav Nijinski, le chorégraphe, hurle les comptes à ses danseurs déboussolés. La chorégraphie a ensuite été perdue, mais de nombreux chorégraphes se sont emparés du mythe pour y apporter leur interprétation sensible (Léonide Massine dès 1920, mais aussi Maurice Béjart en 1959 ou encore Pina Bausch en 1975, notamment).

Dans cette création, Blanca Li s’inscrit dans une longue tradition des chorégraphes ayant proposé leur version de l’œuvre. Blanca Li y insuffle la capacité à marier les styles et les univers qui font sa signature. Danseuse et chorégraphe, mais aussi parfois chanteuse ou cinéaste, l’artiste andalouse ignore les frontières entre les styles et touche aussi bien au flamenco qu’au hip-hop ou à la danse contemporaine.

Elle dessine ici une chorégraphie qui s’inspire des danses traditionnelles et populaires, combinant solos, petits groupes et passages à l’unisson où les corps se synchronisent pour ne former plus qu’un. Dans l’esprit originel du Sacre, la danse y débouche sur une transe collective, portée par les rythmes hypnotiques et les mouvements répétitifs.