THÉÂTRE : COLORATURE, MRS JENKINS ET SON PIANISTE

COLORATURE, MRS JENKINS ET SON PIANISTE

MARDI 23 JANVIER - ERMITAGE-COMPOSTELLE - 20h30
  • Production : Arts & Spectacles Production
  • De Stephen Temperley
  • Mise en scène : Agnès Boury
  • Avec : Agnès Bove, Grégori Baquet et Eymeric François Adaptation française : Stéphane Laporte

Florence Foster Jenkins, la soprano qui chantait divinement faux !

New York 1930. Florence Foster Jenkins, riche héritière américaine, s’improvise soprano colorature et massacre les plus fameux airs d’opéra autant par la fausseté de sa voix que par ses fantaisies rythmiques.
Des années plus tard, au piano d’un club de jazz en vogue, Cosme Mc Moon, son accompagnateur, nous fait revivre les souvenirs à la fois hilarants et bouleversants des douze années de leur étonnante collaboration et de cette incroyable ascension vers une célébrité dérisoire qui les mènera ensemble jusqu’au prestigieux Carnegie Hall.

Près de 80 ans après sa disparition, la soprano qui chantait divinement faux reste un personnage culte. Elle a inspiré plusieurs spectacles, films (Marguerite avec Catherine Frot et Florence Foster Jenkins avec Meryl Streep) et ses enregistrements sont régulièrement réédités.

La presse en parle

« Coup de cœur ♥♥♥ Merveilleux bijou de théâtre musical. » LE FIGAROSCOPE

« On a retrouvé la Castafiore ! » LE PARISIEN

« Une incroyable histoire vraie, aussi déchirante qu’irrésistiblement cocasse. » LE FIGARO

NOTE D’INTENTION

FLORENCE FOSTER JENKINS (1868-1944)

Florence Foster Jenkins naît dans une riche famille de Pennsylvanie. À la mort de son père, en 1909, elle hérite d’une fortune qui lui permet d’entamer tardivement la carrière de cantatrice que ses parents et son ex-mari avaient découragée. Persuadée de posséder un extraordinaire talent de soprano colorature*, elle a pourtant un très faible sens du rythme et ne parvient pas à chanter juste. Elle prend pourtant plaisir à organiser dans la salle de bal du Ritz-Carlton à New York d’ahurissants récitals annuels qui font les délices de la haute société et devient une célébrité que l’on s’arrache.

Cependant, Florence Foster Jenkins ne semble pas réaliser que son succès ne provient pas de la beauté de sa voix mais des rires que provoquent ses interprétations approximatives tout comme ses extravagants costumes de scène sortis de son imagination.

En octobre 1944, Florence Foster Jenkins accepte de se produire pour un concert de
charité au réputé Carnegie Hall à Manhattan qui affiche complet pour l’occasion. Ce sera sa dernière apparition publique puisqu’elle mourra quelques semaines plus tard des suites d’une crise cardiaque.
Près de soixante-dix ans après sa disparition, la soprano qui chantait divinement faux reste un personnage culte. Elle a inspiré plusieurs spectacles, ses enregistrements sont régulièrement réédités et un documentaire lui a été consacré. Elle aurait aussi servi de modèle à Hergé pour sa célèbre Castafiore dans les aventures de Tintin. En France, la chanteuse Juliette l’évoque avec humour dans la chanson Casseroles & faussets.

*Colorature En musique classique, le terme coloratura (du latin « colorare » qui signifie « orner ») qualifie une voix virtuose apte à réaliser des vocalises complexes au sein d’un répertoire richement orné : trilles, arpèges, notes piquées, etc. (Source Wikipedia).

AGNÈS BOURY – Mise en scène

Après avoir mis en scène de nombreux spectacles musicaux et humoristiques qui la conduiront de Virginie Lemoine et Laurent Gerra à la chanteuse Juliette en passant par Duel, elle dirige Isabelle Mergault et Marie Laforêt dans La presse est unanime de Laurent Ruquier, et Maria Pacôme dans L’éloge de ma paresse. Viendront ensuite les deux comédies musicales d’Alexandre Bonstein Créatures et Les Hors la loi, ainsi que plusieurs co- mises en scène avec José Paul : Jacques a dit, La Sainte Catherine, Je nous aime beaucoup, Chocolat Piment, Le gai mariage et Entre deux ils. Elle monte également Le sens du ludique de Jean-Luc Lemoine, Question d’envie au Petit Théâtre de Paris, Manipulation mode d’emploi de Gérard Miller, Panique à bord de Stéphane Laporte et Patrick Laviosa. Elle s’illustre à Mogador avec la comédie musicale Cendrillon (2009 à 2012), met en scène L’amour sur un plateau au Théâtre de la Porte Saint Martin avec Isabelle Mergault et Pierre Palmade, puis Annabelle M, une histoire sans faim au Petit Mathurins. En 2012, outre Colorature, Mrs Jenkins et son pianiste, elle met en scène Les 2 G de et avec Jean-Luc Revol et Denis d’Arcangelo et co-signe avec Stéphane Laporte les dialogues de Salut les copains, présentés aux Folies Bergères, spectacle musical mis en scène par Stéphane Jarny qui lui confie la direction d’acteur.

AGNÈS BOVE – Florence Foster Jenkins

Agnès débute sur scène en 1989 en interprétant une cantatrice sur la scène du théâtre antique de Fiesole en Toscane et poursuit sa carrière de comédienne dans le répertoire classique, le théâtre musical et l’opéra bouffe. Elle s’implique ensuite dans l’improvisation théâtrale en rejoignant la L.I.F au Cirque d’Hiver puis la troupe du Cercle des Menteurs qui se produira pendant plusieurs années sur différentes scènes parisiennes. Constatant que ses activités de comédienne sont très souvent couplées avec celles de chanteuse, elle se forme sérieusement au chant lyrique et intègre notamment le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra National de Paris. Polyvalente, elle varie les rôles aussi bien à l’opéra, la comédie musicale qu’au cabaret. De 2009 à 2011 elle a interprété simultanément trois rôles féminins dans Hansel et Gretel mis en scène par Ned Grujic. De 2011 à 2017, elle est en tournée avec Le Coup de fil d’Ariane, création de sa propre compagnie Opéra en Appartement. De 2011 à 2015, elle joue dans Colorature, à Avignon, pendant 1 an à Paris et en tournée. Depuis 2015 elle interprète la lignée de France dans Et Pendant ce Temps Simone Veille, comédie de Trinidad, mise en scène par Gil Galliot. En 2021 elle intègre l’équipe de Caravelle

Project, pour une création théâtrale à partir du Décameron de Boccace.

GRÉGORI BAQUET – Cosme Mc Moon

Fils de l’acteur et violoncelliste Maurice Baquet, Grégori se partage entre le théâtre, les spectacles musicaux, la télévision et le cinéma. À la télévision, on l’a vu dans les séries Une femme d’honneur et Bienvenue aux Edelweiss sur TF1. Au cinéma, il est entre autres aux génériques de L’Ami de mon fils aux cotés de Mireille Darc, de Grande Ecole avec Alice Taglioni, en 2015, dans l’Etudiante et Monsieur Henri, d’Yvan Calberac ou en 2019, dans Donne moi des Ailes de Nicolas Vannier, avec Mélanie Doutey et Jean Paul Rouve.

Il joue et chante dans les spectacles musicaux de Roger Louret Les Années Twist, Les Z’années Zazous, puis l’Arlésienne avec Jean Marais et Bernadette Lafont. Il se fait connaître du grand public en interprétant Benvolio dans la comédie musicale Roméo et Juliette de Gérard Presgurvic.
Au théâtre, il joue Covielle dans Le Bourgeois Gentilhomme avec Jean-Marie Bigard et Catherine Arditi, puis créé Le K, un monologue adapté de Dino Buzzati (Le Petit Hébertot). Il joue également dans Colombe (Comédie des Champs Elysées) aux côtés d’Anny Duperey, Rufus et Sara Giraudeau. En 2011, il est Louis Laine dans L’échange de Paul Claudel. De 2012 à 2016, il joue dans Colorature, à

Avignon, pendant 1 an à Paris et en tournée. En 2014, il est sur la scène dans un monologue de Wajdi Mouawad qui lui vaut d’être récompensé d’un « Molière de la révélation théâtrale ».
En 2015, Il part en tournée avec Les Cavaliers dans une mise en scène d’Éric Bouvron et Anne Bourgeois, qui remportera le Molière du Théâtre Privé. En 2016 et 2017 il joue dans les pièces La Reine de beauté de Leenane ou Mozart l’Eternel avec la soprano Sandrine Piau.

Il fonde avec Victoire Berger-Perrin, la compagnie VIVE. Leurs deux premiers projets sont deux adaptations de romans. En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut, et On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt.
On le retrouve ensuite dans Adieu Mr Haffmann de J.P Daguerre (Petit Montparnasse, théâtre Rive gauche) Il est alors nommé aux Molières 2018 dans la catégorie « Meilleur Acteur du théâtre Privé. ». Le spectacle remportera 4 statuettes. La même année, le rôle d’Hamlet, dans la mise en scène de Xavier Lemaire, lui vaut une deuxième nomination en « Meilleur Acteur » mais cette fois-ci du théâtre public.

En janvier 22, il partage la scène avec l’égérie du cinéma espagnol, Carmen Maura, dans L’hirondelle (théâtre Hebertot)